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Editions Actes Sud - Babel noir- 2017 pour la traduction française- 2019 pour l'édition poche- 400 pages
L'inspecteur Ibarra est appelé au chevet d'une femme blessée qui vient d'être admise à l'hôpital. Il reconnait Eva Malher, la mère d'une petite fille assassinée quelques années plus tôt, et dont Ibarra avait tué le meurtrier. D'où Eva vient-elle, elle qui est portée disparue depuis plusieurs semaines?
Elle avait trouvé refuge dans une pension tenue par Dolores, où logent aussi un grand-père et son petit-fils.
Je me faisais une joie de retrouver cet auteur dont j'avais beaucoup aimé ses deux premiers romans traduits en français, La tristesse du samouraï et La maison des chagrins. On retrouve ici la patte de l'auteur, sa construction narrative: plusieurs personnages dont les liens se dessinent et les histoires se révèlent au fil de l'histoire, donnant au récit des airs de tragédie. Plusieurs époques, le passé qui resurgit.
Alors certes les livres de Victor del Arbol ne sont jamais très joyeux mais j'ai trouvé ce livre long, noir et même plombant par moments car aucun des personnages ne parvient à sortir de cette atmosphère maussade. Ils finiraient tous pas se pendre qu'on n'en serait pas surpris.
Grosse déception donc, je me suis accrochée sur plus de trois cents pages quand même, mais je ne suis pas allée au bout. Pas sûre que je continue avec cet auteur.
Ma note: