Le livre de poche - 2019- 2014 pour l'édition originale- 2018 pour la traduction française - 480 pages
Martin Schwartz, dévasté par la mort de sa femme et de son fils lors d'une croisière quelques années auparavant, est flic spécialisé dans les opérations d'infiltration. Un jour, il reçoit un appel étrange: l'ours en peluche de son fils vient d'être retrouvé sur le pont du bateau où il avait disparu. une fois sur les lieux, Martin enquête sur la réapparition d'une fillette, Anouk, portée disparue depuis plusieurs semaines.
Chose que j'ai apprise à la lecture de ce livre, c'est que les bateaux de croisière sont le lieu idéal pour se suicider, ou faire disparaitre quelqu'un. Et à bien y réfléchir, on comprend pourquoi: le bateau est suffisamment grand et bondé pour passer inaperçu, la distance avec l'eau ainsi que sa température ne laissent que peu de chances à la survie, bref le lecteur se retrouve ici dans une sorte de huis-clos, à l'allure de ville miniature.
Le livre répond aux codes du genre. On tourne les pages avec ferveur avec l'envie de connaître la suite, on rencontre une galerie de personnages hauts en couleur, les rebondissements sont aussi présents. Mais globalement, l'ambiance et la tournure de l'intrigue sont quand même assez glauques, parfois trop pour moi. J'ai été gênée aussi par quelques invraisemblances et raccourcis. Enfin, le personnage principal du flic ne m'a pas tellement plu.
Je découvrais cet auteur avec ce titre, attirée par le résumé et la couverture de cette édition poche, pas sûre que je réitère l'expérience avec cet écrivain.
Ma note: