Le livre de poche - 2013 pour l'édition originale- 2015 pour la traduction française - 498 pages
Lorsque Cécilia Fitzpatrick découvre cette lettre dans le grenier, écrite par son mari à son attention, à n'ouvrir qu'après sa mort, elle ne se doute pas qu'elle vient d'ouvrir une boîte de Pandore qui va bouleverser non seulement sa vie mais aussi celle de tout un quartier.
Un coup de tonnerre, c'est aussi ce que vit Tess ce matin-là lorsque son mari et sa cousine lui annoncent qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ni une ni deux, son fils Liam de six ans sous le bras, elle part se réfugier chez sa mère, dans la ville où elle a grandi.
Quant à Rachel, elle accuse le coup de la nouvelle que viennent de lui annoncer son fils et sa belle-fille: ils partent vivre deux ans à New-York, avec leur fils Jacob dont Rachel est si proche. Voilà qu'on lui enlève une fois encore un être aimé, après la mort de sa fille adolescente Janie, assassinée vingt ans plus tôt, et dont le meurtrier n'a jamais été identifié.
Nous voici transposés ici chez Desperate Housewives version australienne. On suit la vie de trois personnages féminins, qui vivent dans le même quartier résidentiel. Cécilia, mariée, trois enfants, représentante Tupperware; Rachel, veuve, plus âgée, qui travaille à l'école de la ville; et Tess, mariée et maman d'un petit garçon, cheffe d'entreprise associée avec son mari et sa cousine.
Ce livre est à la fois un roman "sociologique" (je pèse mes guillemets parce que bon, faut pas exagérer non plus) sur la vie dans ces quartiers résidentiels mais aussi à suspens lorsque Cécilia découvre le contenu de la fameuse lettre.
Je ne sais trop que dire de ce roman, si ce n'est qu'il se lit bien, qu'il propose un réflexion intéressante sur le couple, la famille, les rapports familiaux, intergénérationnels, le deuil, les non-dits, le pardon. Un livre tout à fait honorable, plaisant à lire.
Ma note: