Editions Gallimard - 2019- 154 pages
Mictlan, c'est le lieu que doivent atteindre les morts, avant que leur âme ne s'envole vers l'au-delà. Le Gouverneur les a prévenus, par l'intermédiaire du Commandant: Gros et Vieux, qui conduisent le camion chargé de ces cadavres, ne doivent d'arrêter sous aucun prétexte, sauf pour faire le plein d'essence et en profiter pour se ravitailler à cette occasion.
On est ici dans Le salaire de la peur. Le camion ne doit pas s'arrêter, non par risque d'explosion, mais parce que la violence menace à tout moment. Gros et Vieux ne se connaissent pas, ne savent rien l'un de l'autre, ne se parlent. Ils doivent effectuer un boulot, point barre.
Mictlan est un livre court mais qui ne se lit pas si vite. Le récit alterne avec le point de vue de Gros, et une narration objective. Les chapitres où Gros parle, les phrases font plusieurs pages, avec peu voire pas de ponstuation, ce qui a rendu ma lecture éprouvante. Ce parti pris dans la construction du récit rend compte d'une certaine urgence, mais pas facile pour le lecteur. Je suis allée au bout du livre, non sans peine.
Ma note: