Buchet-Chastel-2012-144 pages
4ème de couverture:
A la dernière minute, Félicien se rue dans les magasins pour trouver le cadeau d'anniversaire de son amie Laure. Oui, mais à 869,95 euros. Le prix de son loyer...
Il regrette aussitôt. Toute la journée, Félicien n'aura qu'une obsession: comment assumer cet achat. Culpabilisé par son acte, il devient paranoïaque: son cadeau, avec son emballage siglé, le désigne aux autres-les usagers du métro, les SDF, ses collègues de travail-comme un riche. Un malentendu qui va l'entraîner dansune course folle, de catastrophe en catastrophe. (...)
Voilà un petit roman qui fait du bien. Ou plutôt une tranche de vie. Se décrivant comme inconséquent, cet achat inconsidéré, mais guidé par l'amour et l'envie de faire plaisir à sa copine, entraine Félicien dans une série d'interrogations et de situations très drôles. Lorsqu'il calcule qu'il aura du mal à payer ses factures après cette grosse dépense, il en conclut qu'il serait bien plus simple et économique d'habiter avec sa copine.
Cette histoire parle de notre rapport à l'argent, de l'impact de la société de consommation sur nos modes de vie, de la manière dnt il faut se comporter, agir, du politiquement correct, confrontés à nos désirs.
Félicien se retrouve dans des situations vraiment drôles: embarrasé par le sac qui affiche la marque de luxe des bottes, il décide d'acheter un sac plastique à la supérette du coin. Sauf qu'il n'a pas de monnaie, que la caissière n'en a pas non plus et qu'au final, c'est une cliente, exaspérée par l'attente provoquée par cette situation, qui paie le sac 20 cts.
Bref, c'est plein de petites situations parfois cocasses parfois malchanceuses, qui m'ont fait sourire à plusieurs reprises. On dit souvent qu'il est difficile de faire une comédie au cinéma, je trouve que ça l'est encore plus pour un livre. Pari réussi pour moi.
Bon, la fin peut paraitre un peu facile et à l'emporte-pièce, mais qu'importe, cette lecture s'est avérée très sympa.
Ma note: 4,5/5