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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 09:58

La peur elle meme

Odile Jacob Thriller - 2010- 244 pages

A la suite d'une rupture sentimentale, Ariane Russel, jeune étudiante en médecine, vient de s'installer dans son nouvel appartement dans le XIVème arrondissement de Paris.

Très vite, elle constate des phénomènes étranges: des voisins aux attitudes surprenantes, un étage qui semble caché et surtout l'impression que personne ne la croit lorsqu'elle évoque ces bizarreries. 

J'avais découvert cette auteure, avocate de métier, avec L'affaire Clémence Lange, un thriller judiciaire que j'avais trouvé très intéressant pour appréhender les arcanes de la justice. La récente lecture de ce titre par La Pyrénéenne m'a donné envie de continuer à la lire. 

Alors je suis bien embêtée car, bien que ne l'ayant jamais rencontré, j'ai cru comprendre que Laura Sadowski était une auteure très abordable et sympathique. Mais ce titre-là, ce n'est pas possible, ça n'a pas pris cette fois pour moi. Mais alors pas du tout.

L'histoire part pourtant assez bien, un petit climat d'angoisse s'installe, les premiers questionnements apparaissent face à ces phénomènes étranges. J'ai d'abord cru à une approche genre Sixième sens ("Je vois des morts"...). Mais après ça se gâte, j'ai relevé beaucoup d'invraisemblances, des situations maladroitement amenées.

Bref, ça s'essoufle. Quant à l'explication et au dénouement, je les ai trouvés ridicules, absolument pas crédibles. Je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir, de quoi elle voulait traiter dans cette histoire. Peut-être aurait-il fallu développer davantage, ce qui aurait évité des situations un peu à l'emporte-pièces.

Quant au personnage d'Ariane, que tout le monde félicite pour son courage et sa bravoure, je n'ai pas trouvé qu'elle en faisait particulièrement preuve. Son personnage manque d'épaisseur et ses réactions pas cohérentes avec sa personnalité.

Je sais, je suis sans doute sévère mais vraiment, c'est l'incompréhension totale. Je ne m'avoue pas vaincue pour autant, parmi ses autres titres, certains se passent à nouveau dans le milieu judiciaire et ce sont vers ceux-ci que je me tournerais.

 

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 13:51

Purgatoire des innocents

Editions Fleuve Noir - 2013- 594 pages

 

A la suite d'un braquage qui a mal tourné, Raphaël, William son frère, Fred et Christel, se réfugient dans une maison en rase campagne où vit Sandra, vétérinaire, sommée de soigner William grièvement blessé à la suite d'échanges de balles. Raphaël refuse de reprendre la route tant que son frère n'est pas remis sur pied. Peu lui importe que le mari de Sandra, parti en déplacement, soit bientôt de retour, il s'en occupera. Sauf que les évènements prennent une tournure inattendue...

Si un jour je devais me retrouver avec Karine Giébel et Sandrine Collette (Des noeuds d'acier) dans une maison un peu isolée, je ne serais vraiment pas tranquille! Karine Giébel, dont c'est le deuxième livre que je découvre, avait déjà traité de la séquestration dans Les morsures de l'ombre, et elle réitère ici. Ce thriller réunit tous les codes: suspens, rebondissements, personnages qui se révèlent bien différents de ce qu'ils laissent paraître...

Mais alors là, c'est un peu la surenchère dans le genre hémoglobine, situations insoutenables, tortures. A un moment donné je me suis dit que c'était trop et j'ai bien failli abandonner ma lecture à cause de cela. Pourtant, je ne me considère pas comme une petite nature côté polars. Franchement, c'est horrible. Dans Des noeuds d'acier, c'était déjà costaud mais ça ne m'a pas fait le même effet. Ou alors c'est justement parce que j'avais lu celui-ci que j'avais eu ma dose de glauque et de sordide.

Je n'ai donc pas abandonné car Karine Giébel s'y entend pour faire durer le suspens, pour maintenir le lecteur en haleine et je voulais malgré tout savoir comment tout cela allait bien pouvoir se terminer. Je passe donc sur la qualité des dialogues parfois limite, et les situations un peu répétitives, j'étais accrochée au bouquin, le page-turner par excellence, je l'ai lu d'une traite sans arriver à le lâcher. Très paradoxal me direz-vous...

Et comme je suis un peu maso sur les bords, je vais continuer à lire Karine Giébel, surtout Meurtres pour rédemption, qui est très bien paraît-il. 

 

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 14:30

Vilaines filles

Editions JC Lattès- 2013- 376 pages

 

Addy et Beth, seize ans amies de toujours, font partie de la très prisée équipe de cheerleaders du lycée qui regroupe les filles les plus en vue. Tenue d'une main de fer par leur capitaine Beth, les filles lui obéissent au doigt et à l'oeil, au détriment de coach inexistantes. Jusqu'au jour où Colette French, la nouvelle coach arrive. Charismatique, rigoureuse, pleine d'ambition mais aussi de mystère, elle réussit à s'imposer dans son équipe, les filles lui vouant une admiration sans borne, à commencer par Addy.

Beth et la Coach se livrent alors une guerre où tous les coups sont permis, "arbitrée" par Addy, et alimentée par les questionnements autour du suicide de l'amant de la coach.

 

Rien que la couverture donne déjà le ton: nous voilà plongés dans un univers féminin, impitoyable et sans scrupules. Et Megan Abbott retranscrit avec justesse ce microcosme que représente cette équipe de cheerleaders, toutes aussi garces les unes que les autres il faut bien le dire, où les apparences, la performance, la compétition, les jalousies rythment le quotidien. On a l'impression d'être dans un huis-clos, aucune mention, ou à peine, des familles de ces jeunes adolescentes, de leurs professeurs, bref d'adultes hormis la Coach et les recrues de la Garde nationale qui gravitent autour d'elles. Et ce parti pris permet à l'auteure de sonder ce qui anime ces jeunes filles, à commencer par un climat plus que malsain qui se ressent tout au long du livre et qui laisse à penser que les choses risquent de mal tourner.

Il y est question de rapport au corps, beaucoup, qui doit être parfait pour pouvoir prétendre à avoir sa place, et qui permet toutes les audaces. J'ai trouvé aussi qu'il se dégageait de la sensualité de ces rapports, de la fascination qui va jusqu'à l'amour à peine voilé, l'auteure abordant ainsi le thème de l'homosexualité non avouée chez ces adolescentes.

Un roman noir sans concession, bien écrit.

 

Une bonne découverte donc de cette auteure de qui j'ai maintenant envie de lire La fin de l'innocence.

 

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 09:44

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Editions Grasset - 2013 pour l'édition originale et la traduction française- 572 pages

 

4ème de couverture:

Une nuit d’hiver, dans un quartier chic de Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée. Suicide. Affaire classée. Jusqu’au jour où l’avocat John Briscow, frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike.

Strike est au bout du rouleau : ex-lieutenant dans l’armée, il a perdu une jambe en Afghanistan, sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée un naufrage. Aidé par une jeune recrue intérimaire virtuose de l’Internet, Strike est chargé d'enquêter sur la mort de Lula.

De boîtes de nuit branchées en hôtels pour rock-stars assaillies par les paparazzi, en passant par un centre de désintoxication et le manoir où se meurt la mère adoptive de Lula, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode, dont les reflets chatoyants dissimulent un gouffre de secrets, de trahisons, de manœuvres inspirées par la vengeance.

Avec son intrigue haletante et sa galerie de personnages plus vrais que nature, L’Appel du Coucou, premier volet des aventures du détective Strike, s'inscrit dans la tradition du grand roman policier classique illustrée par Ruth Rendell et P. D. James. Un coup de maître.


Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling, auteur de la série Harry Potter et de Une Place à prendre.
Rendez-vous raté entre JK Rowling et moi, j'abordais pourtant ce livre sans aucun  a priori négatifs puisque j'avais bien aimé la saga Harry Potter. Je ne suis pas arrivée à entrer dans l'histoire, je me perdais avec les personnages qui sont pourtant intéressants. 
Et puis surtout, j'ai trouvé que ce n'était pas bien écrit. Alors c'est toujours pareil avec un auteur de langue étrangère: est-ce la faute à la traduction? Toujours est-il que je suis restée complètement en dehors de ce livre, qui m'est arrivé dans les mains sans doute au mauvais moment. Et puis de savoir qu'il me restait encore 400 pages à lire et que rouvrir ce bouquin m'apparaissait plus comme une contrainte qu'un plaisir, ce sont des signes qui ne trompent pas: il fallait arrêter.
Ceci dit, il a reçu de bonnes critiques alors faites-vous votre idée. Allez voir par exemple l'avis d'Eva qui a bien aimé.
J'ai vu que quelques bloggueuses prévoyaient de le lire en audio et je pense qu'il doit mieux rendre dans ce format.
Tiens une question: est-ce qu'un livre abandonné peut quand même rentrer dans un challenge?? Je vais me renseigner auprès de Liliba et A propos de livres...
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 Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 13:33

Le secret d'Edwin Strafford

Editions Sonatine - 1986 pour l'édition originale- 1992 pour la traduction française chez Belfond- 2013 pour la réédition chez Sonatine - 628 pages

1977. Martin Radford, jeune historien universitaire à la carrière brisée par un scandale, chômeur et un mariage qui a tourné court. Lorsqu'un ami de fac, Alec, l'invite à Madère, il voit là l'occasion de rebondir. Une fois sur place, son ami le présente à son sponsor, le fortuné Leo Sellick. Celui-ci a acquis la propriété d'Edwin Strafford, mort en 1951, et ancien ministre du gouvernement Asquith au début du XXème siècle, qui a terminé sa carrière comme consul britannique sur l'île. 

Leo Sellick explique qu'il a retrouvé dans la demeure d'Edwin Strafford ses mémoires, et propose à Martin, en sa qualité d'historien, d'enquêter pour faire toute la lumière sur la disgrâce dont Strafford a été victime alors qu'il était promis à une brillante carrière politique. Et surtout, la rupture brutale et incompréhensible de ses fiançailles avec Elizabeth Latimer, jeune suffragette, dont il semblait très amoureux.

Robert Goddard nous entraîne une fois encore dans une enquête aux multiples ramifications. Le récit alterne entre les mémoires de Strafford de 1910 à 1951, peu de temps avant sa mort "accidentelle" en Angleterre, et l'enquête menée par Martin, jeune homme parfois naïf, qui subit souvent et manipulé par la gente féminine.

Le contexte historique occupe une ventplace importante dans l'intrigue: la vie politique qui voit la fin d'une époque, d'une certaine idée de gouverner, avec la Première Guerre Mondiale; le mouvement des suffragettes et ses liens avec le pouvoir politique pour parvenir à ses fins. Le tout rythmé par l'ambition, la jalousie, le pouvoir, l'argent...rien que de très actuel, finalement, et même d'immuable.

Le récit est haletant, très agréable à lire, l'histoire est riche en rebondissements. Je dois dire cependant que j'ai retrouvé pas mal de similitudes avec Heather Mallender a disparu dans le déroulé de l'enquête et la construction du récit. Cette trame se montre efficace, sans aucun doute, mais je n'ai pas eu la surprise (sur le procédé, pas le dénouement).

On ne s'ennuie pas, on est pris par l'histoire mais, à force de rebondissements, j'ai parfois eu l'impression que cela n'en finissait plus. Je reconnais toutefois une grande qualité d'écriture, de narration et une intrigue solide.

Les avis enthousiastes de Valérie et Alex.

 

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Voisins voisines 2014                                         Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 06:00
 

La maison des chagrins

Editions Actes Sud - 2013 pour l'édition originale et pour la traduction française- 476 pages

 

Madrid, 2005. 4ème de couverture:

Eduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l'alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, voilà quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaine des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande: une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l'homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l'homme les caractéristiques de l'assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l'artiste ouvrent bientôt la boite de Pandore, déchaînant tous les démons qui s'y trouvaient enfouis.

Le pinceau d'Eduardo met au jour une galerie d'êtres tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence: une jeune Cjinois androgyne qui fait commerce de son corps, un fils de combattant de l'OAS enrichi par le gaz et le pétrole d'Alger, un ex-agent de la police politique de Pinoche, un Arménien sans foi ni loi, une jeune fille abusée par l'amant de sa mère, un mercenaire soufi...Autant de personnages qui hantent la maison des chagrins, pris au piège d'une vengeance désespérée et d'un hasard qui n'est que l'autre nom du destin. (...)


Vous le savez si vous venez régulièrement sur ce blog, j'avais adoré le premier roman de cet auteur espagnol, La tristesse du samouraï. Et ce deuxième livre ne m'a pas déçue. Victor Del Arbol est un raconteur d'histoires. Il possède ce talent de venir vous prendre par la main pour vous emmener à la rencontre de ses personnages, leurs blessures, leurs rancoeurs, leurs regrets, leurs histoires tout simplement. Alors bien sûr, il s'agit souvent de vies cabossées, l'atmosphère qui s'en dégage porte les stigmates de ces lourds passés.Tous ces destins ont des airs de tragédie, comme si chacun était déjà condamné.

Il y a beaucoup de personnages, sans forcément de liens les uns avec les autres au départ. Les éléments de leurs vies sont distillés, par petites touches, pour venir s'imbriquer comme un puzzle. Tous les personnages ont de l'importance, en tous cas l'auteur le leur en donne. Jusqu'aux "rôles" secondaires, voire de figurants à qui l'auteur donne une importance et on en vient à découvrir avec intérêt l'histoire de ces personnages de second plan dont l'histoire n'apporte pas grand chose au récit mais dont le lecteur découvre avec intérêt l'histoire. Cela m'a rappelé Millénuim de Stieg Larsson,et plus particulièrement un épisode où Lisbeth Salander est à l'hôpital et l'auteur décrit sur 3-4 pages la vie de l'infirmier complice qui va lui faire passer un téléphone portable. Cela n'apporte rien à l'histoire mais c'est plaisant à lire.

 

On pourrait reprocher à ce livre de reprendre les thèmes du précédent (le désespoir, la vengeance, le poids du passé familial...) mais j'ai été emportée cette fois encore. Un auteur à lire absolument.

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Le billet très complet (bien plus que le mien...) de Sandrine.

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:14

Le dernier Lapon

Editions Métaillié Noir - 2012- 452 pages

En Laponie, de nos jours. Un tambour lapon, objet sacré, vient d'être volé au musée de Kautokeino. Quelques jours plus tard, c'est Mattis Labba, un éléveur de rennes, solitaire et alcoolique, qui est retrouvé mort, les oreilles coupées, méthode utilisées sur les rennes pour empêcher leur identification. Klemet, Lapon d'origine, et Nina, jeune diplômée de l'école de police et affectée à la police des rennes, sont désignés pour enquêter sur ces deux affaires appremment liées.

Découvrir des lieux, des modes de vie mal connus voire inconnus, voilà ce que peut apporter un livre. Rares sont les arts permettant de s'imprégner des atmosphères, de mettre en exergue des façons de vivre, de manière aussi approfondie. Nous voici en immersion dans une région, la Laponie, au Nord des pays scandinaves, où, oui oui, il y a de la vie. Vision pleine d'a priori qui en prend un coup puisque qu'en Laponie il y a la télé, des micro-ondes, des ordinateurs et même des vieux Lapons limite ermites qui utilisent Skype! Ce pays où il fait très froid bien sûr, où la police des rennes (et les autres) circule sur un scooter des neiges, où pour aller voir les éleveurs de rennes, il faut se préparer comme pour une expédition. Cela m'intrigue toujours de savoir comment les gens vivent dans un milieu si différent de ce que nous connaissons, où à -10° il fait bon! 

Olivier Truc situe son intrigue dans cette région qu'il semble très bien connaitre (il est journaliste et vit en Norvège) dont la géographie très particulière se trouve au nord de plusieurs pays scandinaves (historiquement une ancienne colonie suèdoise). On en apprend beaucoup sur les modes de vie et les relations entre les différentes populations qui cohabitent. Le racisme envers les Lapons, la persécution dont ils ont été victimes, qui n'est pas sans rappeler le Tibet face à la Chine. Et puis les ravages de l'alcool sur ces populations. De ce point de vue, c'est très instructif et vraiment intéressant et original. On en apprend beaucoup, c'est dense et rien que pour ça ce livre mérite d'être lu.

Le rythme est assez lent, ce qui colle assez bien avec l'ambiance qui se dégage de cet environnement, les grands espaces, cette impression de silence et de calme, en apparence, cette neige qui étouffe les bruits. Cela étant, j'ai trouvé parfois que c'était un peu trop lent. 

Ce livre a obtenu le prix Quai du Polar 2013 et fait partie de la sélection Gouttes de Sang d'Encre 2013 à Vienne.

EDIT du 22 novembre: c'est ce livre qui a remporté le Prix Sang d'Encre et Gouttes de Sang d'Encre de Vienne 2013. J'avais voté pour Des noeuds d'acier de Sandrine Collette mais je suis contente aussi pour celui-ci.

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 12:02

 

Miséricorde

Editions Albin Michel - 2007 pour l'édition originale- 2011 pour la traduction française- 489 pages

 

Danemark, 2002. Merete Lyyngaard, brillante femme politique, est enlevée alors qu'elle se trouve sur un bateau en compagnie de son frère, Oluf, dont elle s'occupe depuis la mort de leurs parents une quinzaine d'années plus tôt. La disparition de Merete est vite classée comme une chute accidentelle par-dessus bord malgré l'absence de corps.

 

2007. Carl Morck vient de réchapper à une fusillade qui a coûté la vie à un de ses coéquipiers et immobilisé un autre à l'hôpital. Policier émérite, Carl se voit confier la direction du département V, nouvellement créé dans la pays, en charge des cold case. Carl obtient d'avoir quelqu'un qui s'occupera du local qui lui a été attribué. Assad, d'origine syrienne, se révèle vite un enquêteur très futé. Un duo est né...Et le premier dossier auquel ils s'attellent est celui de la disparition de Merete.

 

Le livre alterne les chapitres entre la détention de Merete et la prise en main de l'affaire par Carl Morck, avec un décalage chronologique qui finit par se rejoindre. Les personnages m'ont tout de suite beaucoup plu, l'auteur réussit à les introduire de manière très intéressante, en leur donnant de l'épaisseur.

Mais que j'ai eu du mal à venir à bout de ce livre! J'ai trouvé beaucoup de défauts. D'abord, beaucoup de longueurs, notamment dans le traitement de la captivité de Merete. J'ai lu beaucoup mieux (si j'ose dire!) sur le thème de la séquestration, là cela m'a paru long et sans grand intérêt. L'enquête menée par Carl Morck est un peu plus palpitante. Et puis les dialogues et le style sont parfois d'une platitude déconcertante (la faute à la traduction??).Et que dire des invraisemblances avec son lot de coïncidences...

Pour moi, le point fort de cette série (car deux livres supplémentaires sont sortis à ce jour), c'est le duo improbable que forment Carl et Assad, dont on sait finalement peu de choses. L'approche est intéressante et aurait mérité que l'auteur aille plus loin dans le travail des personnages, leur histoire et aussi leurs relations. Peut-être en sait-on plus sur eux dans la suite de leurs aventures? Je ne saurais d'ailleurs pas dire aujourd'hui si je la lirai.

Un déception, donc.

Mais ce livre rentre dans le cadre des trois challenges que j'ai entrepris (sauf Pavé).

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014                     voisins-voisines-version-curlz  Challenge 13 auteurs

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 21:26

Elvis et la vertu

Editions du Seuil - 2013- 359 pages

 

Jon Ayaramandi le retour! Le tueur à gages retraité qui passe des jours qu'il voudrait paisibles dans un petit village du Sud-Ouest, Largos. Il se retrouve au coeur d'une affaire qui ne sent pas bon: une des choristes du groupe les Fucking Puppets, tombe littéralement du ciel, morte, à deux pas du domicile de Jon. La seconde choriste est, elle, jetée du haut d'un hélicoptère dans le jardin de Valentin, le chanteur du groupe et ami de Jon. 

Epaulé par le troupe de Largos- ses amis gitans, Mylène la coiffeuse sexy, Perle et Luna ses protégés, son ami Jean-Luc Taureau tenancier du Captain Bar...- Jon est obligé de reprendre du service...

Quel régal de retrouver ces personnages! Après les avoir découverts avec le précédent roman Du son sur les murs, j'ai été ravie de voir que ce deuxième opus faisait partie une fois encore de la sélection pour le prix Gouttes de Sang d'Encre de Vienne. Car ce roman vaut vraiment pour les héros, hauts en couleurs, les dialogues, les situations dans lesquelles ils se retrouvent. L'auteur maitrise parfaitement l'humour noir et certaines scènes sont vraiment jubilatoires (la dissimulation du cadavre de la choriste dans le jardin de Valentin, la féria de Bayonne, le récit flash-back de l'assaut sur un groupe néo-nazi et j'en passe). C'est déjanté, rock and roll a et souvent franchement drôle.

Et là où c'est fort, c'est qu'on a l'impression que tout est un peu fouillis, à l'image des personnages qui pensent, parlent et réagissent dans l'instant, alors qu'au contraire, le roman est construit de manière précise et rigoureuse.

Je dois admettre cependant que je me suis lassée par moments car l'intrigue traine un peu, intrigue dont il ne faut pas trop chercher la crédibilité. 

Mais je me suis régalée une fois de plus. A découvrir !

Ce roman fait partie de la sélection du prix Gouttes de Sang d'Encre de Vienne 2013.

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 10:09

Black coffee

Editions Fleuve Noir - 2013- 559 pages

 

1966, Narcissa, Etat de l'Oklahoma. Un homme pénètre dans une maison isolée et tue sauvagement une femme enceinte et une fillette de 6 ans. Il laisse derrière lui une femme et un enfant de 8 ans, blessés. Quarante-cinq ans plus tard, Pierre Lombard, peintre raté, abandonne sa famille au beau milieu de leur périple sur la fameuse route 66. Paumé, il accepte de recueillir les mémoires d'un vieil homme qui prétend être le tueur de la route 66, parcours jonché de cadavres. Une sorte de pacte avec le diable.

Desmond Blur, l'enfant survivant du massacre de 1966, aujourd'hui adulte, est devenu journaliste puis professeur en criminologie. Il vit toujours avec le spectre de ce tueur qui n'a jamais été arrêté et qui a décimé sa famille, plongeant sa mère dans une profonde dépression et entrainant son père sur les routes, comme une fuite, pour exercer son métier de VRP. Lorsque son père meurt, Desmond retourne en Arizona dans la maison de son père.

De son côté, quatre ans après sa disparition, Lola Lombard reçoit en pleine nuit un appel de son mari, visiblement inquiet et en danger. Quelques jours plus tard, elle trouve dans sa boite aux lettres un cahier envoyé par son mari où a été consigné le récit du tueur. Lola décide alors de reprendre la route 66, accompagnée de ses enfants, pour retrouver son mari et règler enfin le divorce.

C'est ce qu'on appelle une rencontre ratée. Pourtant, le contexte, celui de la fameuse route 66 qui traverse les Etats-Unis d'Est en Ouest, un serial killer insaisissable, faisait un bon cadre pour un thriller. Mais ça n'a vraiment pas pris. J'ai trouvé les personnages caricaturaux, les réactions prévisibles et que cela trainait un peu en longueur. J'ai été gênée aussi par la plume de l'auteure, certaines formules étant vraiment pompeuses, avec des métaphores parfois risibles. Cela ne m'avait pas fait cet effet avec L'enfant aux cailloux, son précédent roman. 

Comme tout n'est quand même pas à jeter dans ce thriller, les descriptions faites de cette route mythique sont plutôt bien faites.

Mon avis est dissonnant par rapport à d'autres billets lus sur la blogosphère mais je n'ai pas accroché. 

Ce roman fait partie de la sélection pour le prix Gouttes de Sang d'Encre de Vienne 2013.

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Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

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  • : Mon petit chapitre par Anne
  • : Faire partager ma passion des livres et la joie que me procure la lecture. Et échanger avec vous impressions, conseils, coups de coeur...A bientôt
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le 31 juillet 2019

Challenges

Challenges auxquels je participe:

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Voisins Voisines 2013 chez Anne

1. La compagnie des menteurs de Karen Maitland (Angleterre)

2. La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi...de Rachel Joyce (Angleterre)

3. Les trois lumières de Claire Keegan (Irlande)

4. La vie aux aguets de William Boyd (Angleterre)

5. Froid mortel de Johan Theorin (Suède)

6. Contrecoup de Rachel Cusk (Angleterre)

7. Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer (Autriche)

8. Miséricorde de Jussi Adler-Olsen (Danemark)

9. La maison des chagrins de Victor Del Arbol (Espagne)

 

Voisins voisines 2014

 

Voisins Voisines 2014 chez A propos des livres

1. Le secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard (Angleterre)

2. L'heure trouble de Johan Theorin (Suède)

3. L'Exception de Audur Ava Olafsdottir (Islande)

4. L'oubli d'Emma Healey (Angleterre)

5. La faute de Paula Daly (Angleterre)

6. Le violoniste de Mechtild Borrmann (Allemagne)

1. Le village de Dan Smith (Angleterre)

2. La ferme de Tom Rob Smith (Angleterre)

3. Le bourreau de Gaudi de Aro Sainz de la Maza (Espagne)

      Challenge 13 auteurs

13 auteurs chez La vie telle qu'elle me passionne

1. Karine Giebel : Les morsures de l'ombre

2. William Boyd: La vie aux aguets

3. Thomas H.Cook

4. Anne Percin: Le premier été

5. Karen Maitland: La compagnie des menteurs

6. Ron Rash: Le monde à l'endroit

7. Marie-Hélène Lafon

8. Fabienne Juhel

9. Jo Nesbo

10. Laura Kasischke: Esprit d'hiver

11. R-J Ellory

12. Jussi Adler-Olsen: Miséricorde

13. Olivier Adam

 

J'ai l'impression que ce challenge n'est pas reconduit cette année mais j'ai bien envie de le poursuivre à titre individuel. Voici la liste établie pour 2014:

 

1. Thomas H.Cook

2. Fabienne Juhel

3. Jo Nesbo

4. R-J Ellory

5. Olivier Adam: Des vents contraires

6. Pascal Garnier

7. Linwood Barclay: Fenêtre sur crime

8. Joyce Maynard: Long week-end

9. Hélène Grémillon: Le confident

10. Lionel Salaun

11. Ryan David Jahn

12. Saphia Azzedine

13. Delphine De Vigan

10 auteurs que j'ai envie de découvrir en 2015:

1. Thomas H.Cook

2. Fabienne Juhel

3. Jo Nesbo

4. R-J Ellory

5. Pascal Garnier

6. Lionel Salaun

7. Ryan David Jahn

8. Silvia Avallone

9. Marie-Sabine Roger

10. Claire Favan

 

 

 

Challenge Polars et Thrillers 2013-2014

Challenge Thrillers et Polars 2013-2014 chez Liliba

1. Black coffee de Sophie Loubière

2. Elvis et la vertu de Frantz Delplanque

3. Miséricorde de Jussi Adler-Olsen

4. Le dernier Lapon de Olivier Truc

5. La maison des chagrins de Victor Del Arbol

6. Le secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard

7. L'appel du coucou de Robert Galbraith

8. Vilaines filles de Megan Abbott

9. Purgatoire des innocents de Karine Giébel

10. La Peur elle-même de Laura Sadowski

11. L'homme qui a vu l'homme de Marin Ledun

12. L'heure trouble de Johan Theorin

Challenge Thrillers et Polars 2014-2015 chez Liliba

1. L'oubli d'Emma Healey

2. Fenêtre sur crime de Linwood Barclay

3. La faute de Paula Daly

4. Le violoniste de Mechtild Borrmann

5. Le village de Dan Smith

6. Atomka de Franck Thilliez

7. Angor de Franck Thilliez

8. La cible d'Howard Gordon

9. Sans faille de Valentin Musso

 

Challenge Thrillers et polars 2015-2016 chez Sharon

1. Les nuits de Reykjavik d'Arnaldur Indridason

2. Arrêtez-moi de Lisa Gardner

3. L'affaire des coupeurs de têtes de Moussa Konaté

4. La ferme de Tom Rob Smith

5. Le bourreau de Gaudi de Aro Sainz de la Maza

6. Derrière la haine de Barbara Abel

7. L'enfer de Church Street de Jake Hinkson

8. Am stram gram de M.J.Arlidge

9. Un vent de cendres de Sandrine Collette

10. Deux gouttes d'eau de Jacques Expert

11. Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg

12. Les visages écrasés de Marin Ledun

 

 

 

Où Je Chine...