Odile Jacob Thriller - 2010- 244 pages
A la suite d'une rupture sentimentale, Ariane Russel, jeune étudiante en médecine, vient de s'installer dans son nouvel appartement dans le XIVème arrondissement de Paris.
Très vite, elle constate des phénomènes étranges: des voisins aux attitudes surprenantes, un étage qui semble caché et surtout l'impression que personne ne la croit lorsqu'elle évoque ces bizarreries.
J'avais découvert cette auteure, avocate de métier, avec L'affaire Clémence Lange, un thriller judiciaire que j'avais trouvé très intéressant pour appréhender les arcanes de la justice. La récente lecture de ce titre par La Pyrénéenne m'a donné envie de continuer à la lire.
Alors je suis bien embêtée car, bien que ne l'ayant jamais rencontré, j'ai cru comprendre que Laura Sadowski était une auteure très abordable et sympathique. Mais ce titre-là, ce n'est pas possible, ça n'a pas pris cette fois pour moi. Mais alors pas du tout.
L'histoire part pourtant assez bien, un petit climat d'angoisse s'installe, les premiers questionnements apparaissent face à ces phénomènes étranges. J'ai d'abord cru à une approche genre Sixième sens ("Je vois des morts"...). Mais après ça se gâte, j'ai relevé beaucoup d'invraisemblances, des situations maladroitement amenées.
Bref, ça s'essoufle. Quant à l'explication et au dénouement, je les ai trouvés ridicules, absolument pas crédibles. Je n'ai pas compris où l'auteure voulait en venir, de quoi elle voulait traiter dans cette histoire. Peut-être aurait-il fallu développer davantage, ce qui aurait évité des situations un peu à l'emporte-pièces.
Quant au personnage d'Ariane, que tout le monde félicite pour son courage et sa bravoure, je n'ai pas trouvé qu'elle en faisait particulièrement preuve. Son personnage manque d'épaisseur et ses réactions pas cohérentes avec sa personnalité.
Je sais, je suis sans doute sévère mais vraiment, c'est l'incompréhension totale. Je ne m'avoue pas vaincue pour autant, parmi ses autres titres, certains se passent à nouveau dans le milieu judiciaire et ce sont vers ceux-ci que je me tournerais.
Ma note :