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Editions Albin Michel - 423 pages - 2017
1943. Alice a cinq ans et vit avec sa nourrice dans le Béarn. Sa mère l'y a laissé le temps de la guerre. A la fin de celle-ci, la mère d'Alice la récupère. Elles s'installent à Paris où Diane habite, avec Monsieur Marcel qui possède un atelier de confection. Les contacts et les échanges entre Alice et sa mère, très affaiblie, sont laborieux. Alice trouve du réconfort et la joie de vivre auprès de son voison, Jean-Joseph avec qui elle se lie d'amitié.
Un jour, sa mère est hospitalisée, atteinte de la tuberculose. Alice est alors envoyée chez son père, une riche homme d'affaires new-yorkais, dont elle ignorait jusqu'alors l'existence.
Ce premier roman répond à tous les codes du récit qui se déroule au court de la Seconde Guerre mondiale. Tout y passe: le résistant caché dans la ferme, les femmes tondues, le retour des déportés à l'hôtel Lutetia...qui ne sont réduits qu'au statut d'anecdotes, donnant un effet "liste". De façon générale, j'ai trouvé que ce roman manquait d'originalité, tout est assez prévisible.
Le récit n'est porté que par le point de vue d'Alice. Elle a 9-10 ans lorsqu'elle rejoint New-York. Et la difficulté lorsqu'une histoire est racontée à hauteur d'enfant, c'est la crédibilité entre les pensées du personnage et son âge. Et là, la crédibilité n'y était pas. Les pensées, les actes d'Alice ne cadrent pas, la plupart du temps, avec ceux d'une enfant de dix ans (ou moins!), quand bien même l'époque était différente de la nôtre. Et ça, ça m'a beaucoup gênée. Quelques éléments viennent parfois contrebalancer mais l'équilibre ne se produit pas pour autant. DE plus, les personnages sont assez monochromes.
Toutefois, je suis allée au bout car il est facile à lire. En fait, je le conseillerai en lecture ado, pour appréhender cette période historique.
Ma note: