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L'héritage Davenall - Robert Goddard

Editions Sonatine - 1989 pour l'édition originale - 2019 pour la traduction française- 704 pages

1871. James Davenall, héritier d'une famille d'aristocrates anglais, disparaît en laissant une lettre annonçant son intention de mettre fin à ses jours. Son corps ne sera jamais retrouvé.

1882. Constance Sumner, jadis fiancée à James Davenall, a refait sa vie en épousant William Trenchard, avec lequel elle a eu une petite fille. Un matin de septembre, un homme se présente au portail de la demeure des Trenchard, un certain James Norton. Ce dernier affirme être James Davenall, disparu onze ans plus tôt. Il a également rendu visite aux autres membres de la famille Davenall: Catherine, la mère, Hugo le frère cadet et Richard, l'oncle, provoquant la stupeur générale. Aucun d'eux ne reconnait en cet individu le défunt, d'autant plus que les conséquences d'une telle réapparation ne seraient pas anodines: un titre de baronnet, la fortune et le patrimoine des Davenall sont en jeu.

Une bataille s'engage entre le jeune homme d'un côté, et la famille Davenall et William Trenchard, de l'autre. Face à l'excellente connaissance de James Norton de l'histoire et des événements de la famille, le doute s'insinue chez certains, alors que d'autres réfutent toute filiation. James Norton est-il vraiment James Davenall ou un usurpateur?

A cette question, l'auteur prend un malin plaisir à n'y répondre que dans les dernières pages du livre. Tout au long du récit, le lecteur penche tour à tour pour le oui ou le non, sans parvenir à trancher, jusqu'à la fin. 

Robert Goddard démontre une fois encore qu'il est spécialiste dans le roman familial à suspens où dominent mystères et rebondissements. Secrets de famille, non-dits, rancoeurs, vengeances, complots, manipulations, tout ressurgit pour cette famille, l'obligeant à ressasser le passé pour éclairer le présent et dénouer la situation. 

Alors clairement, sur 700 pages, on en aurait coupé les 2/3, l'histoire se tenait. Mais ç'eut été vraiment dommage de se priver de tout ce romanesque et de cette immersion dans la société britannique victorienne, le plaisir n'aurait clairement pas été le même.

E,core un très bon moment de lecture passé avec cet auteur, je me suis régalée (une des clés de l'intrigue m'a paru un peu...glauque, c'est mon bémol).

Ma note:

 

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M
Ah oui il ne faut pas être effrayé par l'épaisseur du livre.
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A
Un auteur que j'apprécie, mais qui écrit des pavés.
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