Le Livre de Poche 2016- Edition originale parue en 2015- 407 pages
Ce roman se décompose en trois parties: la première relate l'enfance de Tom, né en Inde d'un père anglais et d'une mère indienne, qu'il adore. Ils sont contraints de quitter ce pays et de s'installer en Angleterre, au grand dam de Tom, qui n'a alors que huit ans. Une fois sur place, ils se lient d'amitié avec deux autres familles indiennes et Tom tombe amoureux d'une des filles.
On retrouve Tom dans la seconde partie, engagé dans les Royal Marines. Il est blessé lors d'une attaque, déclaré mort, mais ressuscite miraculeusement, ce qui lui vaut le surnom de Trompe la Mort. Helen, une jeune journaliste anglaise, tourne un documentaire sur Tom et cet extraordinaire événement, film qui remporte un grand succès. De retour en Angleterre, Tom jouit d'une grande popularité. Il vit ensuite une histoire d'amour avec Helen.
Dans la troisième partie, quelques années plus tard, Tom est missionné par un milliardaire anglais pour retrouver son fils, parti en Inde et dont il a perdu la trace.
Ca partait très très bien. J'ai dévoré la première partie, c'était passionnant. L'aspect culturel du peuple indien, et de la communauté en Angleterre m'ont tout de suite plu.
Puis, dans la seconde partie, j'ai commencé à trouver des longueurs, le récit avait fait un bond de quelques années, sans transition. Enfin, dans la dernière, mon intérêt s'est franchement émoussé. Je pensais que ce retour en Inde allait rappeler ce dont il était question dans la première partie, mais non, pas vraiment en fait. Le rapport entre son enfance et son retour en Inde est finalement à peine évoqué, ou en tout cas n'aboutit à rien d'un point de vue du récit.
Car c'est ce qui manque pour moi cruellement dans ce livre, c'est du lien entre les trois parties. Je n'ai pas compris ce choix. Dans chacune, notamment la première, on rencontre des personnages importants dans la vie de Tom, dont on n'entend plus du tout parler après. C'est vraiment dommage car cette absence de ligne directrice, de transitions, donne le sentiment de toujours rester en surface (sauf la première partie que je trouve très réussie). Déçue, donc...
Ma note: