Editions l'Iconoclaste - 2023- 580 pages
Présentation de l'éditeur: Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Première fois que cela m'arrive, j'ai lu le Goncourt avant qu'il ne soit primé. Petite fierté très anecdotique puisque j'attache peu d'importance à ce prix, auquel je préfère largement son petit frère le Goncourt des Lycéens. Ceci étant dit, je suis heureuse pour Jean-Baptiste Andrea que j'avais découvert grâce aux 68 premières fois il y a quelques années. Il signe ici un livre très abouti, romanesque, au style d'écriture absolument remarquable.
J'ai aimé suivre ces personnages tout au long de l'Histoire-celle de l'Italie de la première moitié du XXème siècle- et de leur histoire. Le duo formé par Mimo et Viola m'a rappelé celui proposé dans Ma reine, la similitude était troublante. Tous les personnages sont très travaillés. J'ai été portée par l'écriture, même si parfois, il m'a manqué un peu d'émotion, mais à bien y réfléchir, c'est le style Andrea.
Ma note: